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Introduction | Arts Visuels | Musique | Cinéma | Conclusions |
Les années 60 étaient à la fois une période de bien-être économique, de paix et de progrès scientifique et technologique, en même temps les tensions de la Guerre Froide atteignirent leur sommet avec la menace imminente d'une grande confrontation thermonucléaire qui effacerait toute vie de notre planète. Aucun metteur en scène n'exprima aussi bien qu'Alfred Hitchcock la nature de ce monde élégant et policé qui vivait dans l'attente du pire. Hitchcock donna vie à un nouveau genre d'art populaire : Le film de suspense. En 1960 sort Psycho, film d'angoisse et épouvante qui montre comme une personne douce et aimable peut se transformer dans le pire des psychopathes. En 1962 The Birds montre comme des oiseaux peuvent par un influence indéterminée se transformer en une menace létale immaîtrisable. Topaz de 1969 parle directement de la Guerre Froide et des activités d'espionnage et les trahisons qu'elles suscitent.
Le 13 avril 1964 , Sydney Poitier est le premier acteur noir à recevoir un Oscar pour sa prestation dans Le lys des champs. Exemple de réussite unique parmi les acteurs afro-américains, le comédien et ses personnages de héros nobles dans des films majoritairement "blancs" ont fini par devenir le symbole de la lutte menée par les Noirs pour l'obtention de l'égalité sociale pendant les années cinquante et soixante. A Rasin in the Sun (1961), basée sur la première pièce de theâtre de Broadway écrite par une femme noire, raconte l'histoire d'une famille noire dans un quartier pauvre de Chicago. Lilies of the field (Le Lys des champs) 1963, racconté les deboires d'une groupé de bonne sœurs rescapées de l'Allemagne de l'Est et leur rencontre avec un ouvrier noir qui devient leur ange gardien. Guess who's coming to dinner (Devine qui vient dîner ?) 1967, aborde l'épineux sujet d'un amour entre une femme blanche et un homme noir.
Les thèmes abordés au cinéma durant les années 60 reflètent la façon de penser de chacun sur cette période. En effet, le thème majeurs et récurant de ce cinéma est la recherche du bonheur et de la liberté, l’évasion.
Easy Rider (1969 par Dennis Hopper) relate de deux hommes revendant une énorme quantité de cocaïne afin de partir pour la Nouvelle Orleans et voir Mardi Gras. Cependant ces deux hommes, croyant mordre dans la vie a pleines dents, sont considérés comme des marginaux et non acceptés par la société, ce qui les mènera a un triste sort, sans dramatisation.En 1969, année du plus célèbre des concerts rock, Woodstock, la jeunesse américaine se ruait sur les cinémas pour y voir Easy Rider de Denis Hopper, véritable apologie d'une jeunesse qui ne croit plus en l'american dream et qui laisse sa vie être bercée par la philosophie du « sex, drugs and rock'n roll »... De la même façon, Macadam Cowboy (Midnight Cowboy 1969 par John Schlesinger) raconte l’histoire un jeune homme, Joe en marge de la société aussi bien dans son style vestimentaire que dans sa façon de penser. Il part pour la ville et pense pouvoir se faire entretenir par des femmes, ce qui va rapidement lui apparaître impossible a réalisé. Il rencontre alors un homme dans un bar a qui la vie n’a jamais sourit. Les deux hommes seront désormais inséparables, jusqu'à couper Joe de toute liberté. Un autre thème, et pas des moindres, abordé par certains film des 60’s est celui de la place que tient l’homme dans l’univers. Le film le plus marquant relatant de ce sujet est bien entendu 2001 : L’odyssée de l’espace. Ce film est resté gravé dans les mémoire tout d’abord grâce a l’extrême précision mise en œuvre par l’équipe de tournage pour le rendre le plus réaliste possible, mais également par les questions qu’il soulevé (nature de l'humanité, l'intelligence, notre place dans l'univers), qui restent toujours d’actualité. |
West Side Story, (1961) adaptation à l'écran de la comédie de Broadway, est une version contemporaine de Roméo et Juliette située dans les quartiers pauvres de New York. Le contenu profondément social du film aborde le thème des guerres de bandes ethniques et des effets de la pauvreté sur la jeunesse désœuvrée.
Barbarella (1968), basé sur BD française, et un film de science fiction qui promeut une nouvelle image de la femme et de la libération sexuelle. Sa protagoniste, Jane Fonda est politiquement très engagée dans le mouvement contre la guerre de Viêt-Nam.
The Graduate (Le Lauréat) (1967) raconte la séduction d'un jeune homme par une femme mûre. Le film exprime bien la perte de repères moraux de l'époque et critique la morale hypocrite de la clase moyenne américaine. Le film marquera son époque par l'actuation de Dustin Hoffman mais surtout par sa bande sonore qui fait connaître au monde la musique de Simon & Garfunkel.
Les grands films de Hollywood reflètent les mouvements politiques, sociaux et artistiques de cette époque beaucoup mois bien que ne le font certains films marginaux, les petites productions et films underground :
Alice's Restaurant, de 1969, est un film éponyme d'une chanson d'Arlo Guthrie. Le film est une satire critique du service militaire obligatoire et raconte avec beaucoup d'humour hippy une anecdote vraiment vécue par Arlo. On y voit également Arlo rendre visite à son père Woody Guthrie hospitalisé, où il rencontre sa mère et aussi le chanteur Pete Seeger joué par lui-même.
Wild in the Streets (Sauvages dans les rues) sorti en 1968, décrit une Amérique submergée par les mouvements de protestation des adolescents qui réclament le droit de vote à partir de 14 ans (à l'époque elle était à 21 ans et baissera à 18 en 1971). Les jeunes, après de très violentes manifestations qui traversent le pays finissent par obtenir gain de cause. Ensuite les jeunes prennent le pouvoir, retirent les armées de l'étranger, ferment la CIA et le FBI et instaurent une République où les gens de plus de 30 ans sont bannis des activités politiques. Leur but est de construire la société la plus hédoniste qui n'a jamais existé. The Trip (Le voyage) sorti 1967 décrit le voyage halluciné d'un jeune homme (Peter Fonda) au pays du LSD, et l'errance noctambule sous l'effet d'hallucinations démentes et visions horrifiques. C'est le premier film grand écran à parler de cette drogue et de ses effets.
Chelsea Girls (Les filles de Chelsea) est un film d'Andy Warhol sorti en 1966. Il raconte la vie intime de 12 hôtes de l'hôtel Chelsea (situés dan un quartier bohémien de New York). Le film montre des scènes ordinaires de la vie de ces marginaux. L'intérêt principal du film est qu'il est projeté sur deux écrans ce qui était un exploit expérimental pour l'époque. Che!, sorti en 1969, est un film biographique qui décrit le parcours du révolutionnaire argentin et cubain, Ernesto Che Guevara, depuis son ascension jusqu'à son assassinat. Putney Swope, film de 1969, est une comédie sur une compagnie de publicité qui suite au décès de son fondateur tombe sous la direction de son seul cadre noir.
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Greetings (Salutations) sorti en 1968 est un film satirique qui relate les déboires d'un jeune homme (Robert de Niro dans son premier premier rôle) qui tente de se faire réformer pour échapper à la guerre du Vietnam.
I Love You, Alice B. Toklas (Alice B. Toklas, je t'aime) de 1968 est une comédie sur un homme (Peter Sellers) qui es sur le point d'épouser sa fiancée et rencontre et se laisse séduire par une jeune hippy qu'à son insu le nourrit avec des brownies au cannabis et le convertit à la contre-culture hippy de l'époque.
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